vendredi 29 juillet 2011

Le Comte d'Arimont, royaliste fidèle et révolté vendéen, 1793.

Louis Marie de Lescure et Henri de la Rochejaquelein,
chefs vendéens, prennent le pont de Vrines.

"J'y rencontrai les plus sincères amis de la monarchie, ceux à qui leur amour et leur fidélité pour le Roi, avaient fait tout entreprendre. C'est rappeler les noms des marquis de Saint-Simon, de Ravenel, de Villeneuve, de Rouvroi, du comte d'Arimont, du baron de Lescourt (2), de M. Delyvois, gentilhomme ordinaire de Sa Majésté, des Fouquet, des Lavillete, des Gautron, des Arneaudot( i ), etc. Je regrette de ne pouvoir citer les noms des braves officiers vendéens, dont la douleur était de ne pouvoir partager les dangers de leurs concitoyens. Le malheur, en général, lie promptèment les hommes, surtout lorsqu'une même opinion en est la source. C'est là que je pus apprécier le zèle de plus d'un détenu, dont les noms moins célèbres n'attiraient point les regards de l'autorité : j'ai fait valoir leurs droits avec force et courage; ils furent même reconnus en ma présence, et reçurent du ministre l'assurance d'une prompte récompense de leurs sacrifices, mais ils l'attendent encore."

De Gérin-Roze-Tolozan, Leurs Excellences les Ctes Decaze,... Anglès,... et le chevalier de Gérinroze-Tholozan,... ou Exposé de la conduite de ce dernier pendant la dernière usurpation de Bonaparte, précédé d'un épisode sur le siège de Lyon en 1793, conduite de sa famille à cette époque. De Fouché, de la police. M. Fauche-Borel et Perlet, 1816, p. 47

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